L’Exilée du Tout Va Bien

Charles Madézo

Maria est née d’un viol : sa mère, encore adolescente, a été abusée par le fils de la ferme où elle travaillait. On la mariera avec un estropié de la Grande Guerre, qui lui fera quatre autres enfants, légitimes ceux-là. Et c’est Maria la bâtarde qui portera le lourd fardeau de l’infamie, toute sa vie durant.

Exilée loin de sa Cornouaille natale, devenue serveuse dans un bar du port de Dieppe, le Tout Va Bien, Maria y rencontre l’homme de sa vie, un marin de Douarnenez, qui l’épousera et lui donnera un fils. Mais ce bonheur inattendu sera de très courte durée, comme s’il se refusait obstinément à elle.

Écrivain de la mer, auteur de nombreux ouvrages évoquant ses rapports au monde maritime, Charles Madézo écrit ici la vie de sa propre mère. Une femme marquée à jamais par les circonstances honteuses de sa naissance, exclue, niée, rejetée par sa famille, son village, sa paroisse. Une femme en exil de sa propre existence. 

L’Exilée du Tout Va Bien est tout à la fois un touchant hommage de l’auteur à sa mère, une tentative littéraire de dire l’indicible et un témoignage sur la cruauté d’une société traditionnelle bretonne soumise à des règles féroces.

Avec une préface de Marilyse Leroux

  • Stéphane Batigne éditeur, 2024
  • 120 pages
  • 13 x 20 cm
  • ISBN : 978-2-493599-03-2

Avis

Une réflexion au sujet de « L’Exilée du Tout Va Bien »

  1. Photo de couverture de Hocine Saad attirant le regard comme un aimant .
    Le : Mea culpa de l’auteur et l’oraison funèbre vécu de sa mère ,je ne juge pas ! c’est le ressenti suite à la lecture de cette histoire dont il ne faut pas oublier que l’auteur est né des fruits d’un grand Amour ! en écrivant le vécu de sa mère ,il soulage sa conscience ,admettant qu’i n’a pas été un bon fils ,malheureusement pour sa mère qui n’a pas profité de la tendresse et des câlins que peut partager une mère et son enfant ,alors qu’elle le désirait tant ,cette  » Maman  » a été rejeter de sa propre mère et d’un bon nombre de ses proches ,alors qu’elle n’y était pour rien !En conclusion : je suis très triste du sort de cette personne et je ne viendrais pas au secours de sa mère Anna qui,il est vrai et au vu de l’époque ,je ne blâmerais pas ,mais à qui ,je reproche l’attitude envers sa fille …( Naïve et ingénue ,mais tenant compte des promesses de son  » Géniteur  » et cachant le nom de ce dernier à sa fille par peur du scandale ! ) Le titre du livre de l’auteur : Charles Madézo convient parfaitement ,je lui souhaite : Bon Vent !

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